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Déclinaison de tomates

Avec Alexandra, diététicienne, on a décidé d’aller faire les courses, et de faire des plats simples, et abordables. En été c’est assez simple, d’aller imaginer des recettes avec les produits présents dans les étals. Le gros problème dans tout ça, c’est le produit ! Forcément, si je me balade en grande surface et que je vois la tête des fruits et légumes, ça ne va clairement pas m’inspirer. En revanche, passer devant des tomates comme ça, ça me donne tout de suite franchement envie ! Bon, on n’a pas chronométré, mais faire une entrée comme celle ci c’est simple et rapide !

Je ne sais pas si tu le sais, mais il existe des milliers de variétés de tomates. D’ailleurs, le berceau de ces variétés se trouve en Touraine, plus précisément à Montlouis sur Loire, au château de la Bourdaisiere, qui ne compte pas moins de 600 variétés anciennes ! ! Dans cette recette, on a sorti la green zebra, la coeur de boeuf … et j’ai découvert la tomate prune ! Très étonnante. Il n’y a aucune règle en ce qui concerne les variétés, tu prends ce qui te fais plaisir, ou ce que tu veux découvrir. Au passage, on est bien d’accord, que la tomate c’est maintenant qu’on la mange et pas au mois de Décembre hein ! D’ailleurs, si je vois un resto qui sert des tomates en hiver, t’es sûr de ne pas me voir à cette table là !

J’en ai profité aussi pour passer chez le fromager, pour te faire peut être découvrir deux produits : la scarmoza (fumée), et le camembert de bufflone . Deux fromages qui changent de la traditionnelle mozarrella et que j’affectionne tout particulièrement ! Tu les trouveras chez France Fromages à Tours 🙂

Les ingrédients :

  • un camembert de bufflone
  • une scarmoza
  • du tabasco
  • du sel de celeri
  • un bon vinaigre balsamique
  • un citron zesté
  • des cornichons aigre doux
  • des câpres
  • un peu d’huile d’olive
  • de l’origan
  • du piment d’espelette

Le condiment :

On va se créer un petit condiment avec un peu de pep’s. On coupe en petits morceaux des cornichons et des câpres. On les mélange avec un peu d’origan et de l’huile d’olive.

Le jus de tomates :

Tu prépares un jus de tomates frais. C’est tout simple, pas besoin de centrifugeuse ou d’extracteur, un mixeur suffira. J’ai pris de la coeur de boeuf pour faire ça.

D’abord tu incises tes tomates avec une croix de chaque côté et tu les plonges dans de l’eau bouillante 30 secondes. Tu les transvases dans de l’eau très froide, et avec le choc thermique la peau va s’enlever toute seule. On appelle ça « monder ».

Tu vas ensuite passer les tomates au mixeur. Tu les filtres avec une petite passoire pour ne récupérer que le jus. Tu y ajoutes quelques gouttes de tabasco pour relever, et tu sales au sel de céleri. On n’est pas loin du Bloody Mary. Ajoute un peu de jus de citron, et si tu veux de la sauce Worcester.

Le dressage :

Coupe tes différentes tomates pour faire un truc un peu sympa. Normalement les fromages sont assez salés, ne touche pas à la tomate. Le but est de garder le goût tel qu’il est. Pose dans ton assiette quelques touches de fromage, et des points de balsamique. J’utilise un vinaigre de Modène 10 ans d’âge vieilli en fût de chêne c’est une tuerie !

Zeste un citron, et mets un peu de piment d’espelette pour réveiller tout ça, et c’est fini !

 

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Taboulé Libanais

Et oui, le Taboulé, c’est Libanais ! D’ailleurs, il se dirait même que c’est un pléonasme. On devrait dire Taboulé tout court. Il n’a rien à voir avec le taboulé oriental. Et si on va jusqu’à goûter celui de chez Bonduelle, on va bien s’apercevoir qu’il y a un truc qui est parti en sucette à un moment, mais on sait pas trop quand.

Celui là est très frais, parfait pendant ces températures caniculaires. C’est pas compliqué à faire. Mais j’ai pas dit que c’était pas chiant.

Il est important de préciser que tous les ingrédients doivent être hyper frais. Il y a toujours un moment où je passe devant les herbes en Juin – Juillet et où je sens les odeurs de persil et de menthe. C’est ce qui me déclenche l’envie de faire ce plat.

Pour cette magnifique recette il te faudra :

  • 2 bottes de persil plat
  • 1 botte de menthe
  • 1 citron
  • 1 oignon rouge
  • 2 tomates
  • de l’huile d’olive
  • de la patience
  • du boulghour  (écris le comme tu veux y a 50 orthographes différentes ! En général, quand on le met avec de l’herbe y a toujours un H)

Le Boulgour (j’écris comme je veux)

Tu mets l’équivalent d’une tasse dans un bol mickey. Tu ajoutes une demi tasse d’eau tiède. Puis tu épluches tes tomates, et tu les coupes en tout petit dés. Tu les mets ensuite dans le bol en salant légèrement. L’eau des tomates va imbiber le blé. C’est magique. T’en reviens pas.

Les découpes :

C’est chiant. C’est super chiant. Mais c’est comme ça. On va ciseler toutes les herbes à la main, après les avoir lavées. Il faut un grand couteau, super affuté. Interdiction de passer ça au robot, sous peine de broyer les herbes et de les « cuire ». On les cisèle donc, en faisant glisser la lame contre la planche. Fais les morceaux les plus petits que tu peux, sans te couper. Pareil pour les oignons.

Le dressage :

Une fois que tu t’es bien fait chier à tout couper, tu mélanges tout, avec 2 cuillères à soupe d’huile d’olive. Zeste le citron jaune dans ta salade, puis ajoute le jus. Mélange tout, et place ça au frais 1h ou 2, mais pas plus. Sinon le citron va cuire la salade et c’est plus bon. Le taboulé libanais, ça se mange sur le moment et très frais. C’est comme ça !
Au pire des cas, tu peux préparer tous tes ingrédients, et les mélanger au dernier moment !

Bon app’ ! (et t’as vu, j’ai même pas mis de beurre ! )

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Feuilleté Ricotta Epinards

Il y a quelques jours je passe chez France Fromages aux halles de Tours, et Hans me parle de la recette qu’il veut faire à base de Ricotta et d’épinards. Je devais réaliser une démo du kit petit four de chez Lekue et l’idée m’a tout de suite plu ! Hans, j’ai upgradé un peu la recette, tu me connais et voici donc ma version, que vous avez pu découvrir chez Zodio Tours lors de la soirée privée !

Tout est bien sûr déclinable à l’infini, moi j’avais envie de rester dans le thème de l’Italie au maximum. On va faire un mélange à base d’épinards ricotta et feta, avec quelques tomates confites, et des pignons de pain torréfiés. Ça sent déjà bon dans ma tête !

Il te faut : (quantité pour une quarantaine de pièces)

  • 250 gr de ricotta et de la bonne ! Moi, Hans, c’est mon dealer
  • 60 gr de feta
  • 500 gr d’épinards
  • 4 pâtes feuilletées (celles du commerce, c’est bien plus rapide et pratique pour ce genre de choses)
  • 1/2 oignon
  • 3 gousses d’ail
  • 40 gr de parmesan
  • une dizaine de tomates séchées en bocal
  • une quinzaine de feuilles de basilic
  • des pignons de pin
  • un peu d’huile d’olive, sel, poivre de Sarawak

La cuisson :

Un peu d’huile d’olive dans une poêle, à feu moyen, et on va faire « tomber » les épinards. On aura pris soin de les nettoyer, et d’enlever les queues. On peut utiliser aussi des pousses à la place, pour un goût plus concentré. Après avoir égoutté les épinards, on les met dans la poêle, avec une bonne pincée de sel. Et on attend qu’ils rendent toute leur eau et qu’elle s’évapore, ça veut dire que c’est cuit !

En toute fin de cuisson, on ajoute l’ail coupé en petits morceaux, et la moitié des tomates, coupées en petits morceaux, avec 2 cuillères à soupe de leur huile. Comme ça, on imprègne un peu les épinards.

Dans une autre poêle, à feu vif, on met les pignons de pin, que l’on va torréfier. On n’ajoute pas de matière grasse. Et on attend 5 min voir plus qu’ils prennent de la coloration.

Le mélange :

Dans un cul de poule, on met la ricotta, la feta, et le parmesan fraichement râpé. On y ajoute l’autre moitié des tomates séchées, et on cisèle finement les feuilles de basilic.

Ensuite, on ajoute tout ce qui a cuit et on mélange le tout. N’hésite pas à rectifier l’assaisonnement avec sel et poivre, ou en dosant avec un peu d’huile de tomates. Tu peux ajouter des épices, type cumin ou piment d’Espelette, pour donner un peu de peps ! On met tout ça dans une poche à douilles, c’est bien plus pratique !

Le feuilleté :

On n’est bien sûr pas obligé d’utiliser un moule, mais celui ci est assez magique et très simple à utiliser.

On pose la pâte feuilletée, et on fonce avec les doigts, pour creuser la pâte.

Ensuite on va faire adhérer la pâte. On prend un jaune d’oeuf, et on badigeonne au pinceau.

On dépose une petite quantité dans chaque cavité. Pas trop, on n’oublie pas que le feuilleté va gonfler à la cuisson.

On prend ensuite la deuxième pâte, et avec la roulette crantée, on passe dessus, bien fort.

On retourne cette pâte sur la première, et on garde le papier sulfurisé.

Avec le rouleau, on appuie bien partout jusqu’à voir le moule. Et on enlève le papier. (c’est mieux pour le goût…)

Et voilà le travail en 5 minutes !

On ajoute au jaune d’oeuf, une pointe de crème fraiche liquide, ça va permettre de faire une belle dorure, et on remet un coup de pinceau sur tout le moule.

Ensuite on va démouler en poussant par le dessous, bien au milieu, ce qui va permettre d’ouvrir les rainures. Ouais, on évite le moule plastique dans le four ! Si certains feuilletés sont fermés, passe un petit coup de couteau dessus 😀

Voilà, c’est prêt à partir au four, entre 180 et 200° pendant 20 min.

Tu peux ajouter des germes de petits pois, épinards, ou poireau dessus, pour donner un peu de peps avant le service !

Bon ap !

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Velouté de légumes oubliés et chips de Panais

Tu t’es dis : enfin une recette saine ! N’exagérons rien … Tu sais très bien que j’aime mettre ma petite touche en cuisine ! J’ai jamais été fan des veloutés et des soupes. Bon peut être parce que j’en ai jamais mangé des bonnes, et que c’est toujours l’excuse moisie du dimanche. « Bah tiens il me reste des légumes qui trainent depuis 1 semaine, je sais pas quoi faire, on va faire une soupe ! ». Voilà… Aussi ça part mal … On m’a réconcilié avec ça dans les bons restos. Et je me suis dit : wouah ! Mais c’est ça en vrai ? ! Alors du coup, moi je partage … Mais tu fais pas n’importe quoi hein ? !

Dans ce velouté on va mettre plein de légumes oubliés. Et ça tombe bien, car on en a besoin en plein hiver. Et je vais te montrer qu’on peut faire un truc super sympa et pas (trop) gras. Bah ouais, l’hiver on en a besoin un peu aussi !

Les ingrédients :

  • 4 petits panais (ils sont plus sucrés)
  • 6 topinambours
  • 3 rutabagas ou navets boule d’or
  • 1 demi butternut
  • 1/2 oignon (blanc ou rouge)
  • 2 carottes
  • 2 petites pommes de terre
  • 20g de beurre
  • 10cl de crème fraiche
  • épices mélange du trappeur

L’épluchage :

Tu laves les panais et tu les essuies bien. Garde leurs épluchures de côté pour la fin de la recette. En règle générale, si tu utilises des légumes bio, pas besoin d’éplucher. Au pire gratte les un peu. C’est là où se trouvent toutes les vitamines. Si tu les épluches, t’as perdu ! La peau du butternut se mange parfaitement. Elle se ramollit à la cuisson.

Découpe tout le monde en petits morceaux pour gagner du temps à la cuisson. Le but de ces soupes c’est de faire le plein de vitamines. Plus les morceaux sont gros, plus ils sont longs à cuire, et plus les vitamines se barrent dans l’eau de cuisson (qui à son tour s’évapore …).

La cuisson :

Fais fondre les oignons (que tu auras épluchés, eux) dans la cocotte avec le beurre, sans les colorer. Juste pour les rendre translucides pendant 2 minutes, et ensuite ajoute tous tes légumes en même temps. Fais cuire ça 10 min, en remuant souvent, pour que tout le monde y ait droit. Une fois que c’est fait, ajoute de l’eau à peine à hauteur et à feu pas trop fort. Ajoute une belle pincée de gros sel. Couvre ça. On veut garder l’eau au maximum dedans, pour ne pas faire s’en aller toutes les propriétés des légumes. Laisse cuire en 10 et 15 min selon la taille des morceaux. Il faut planter le couteau mais surtout pas que ce soit de la bouillie. Une fois que c’est cuit, tu passes les légumes dans une passoire, et récupères l’eau de cuisson.

Fais chauffer de l’huile dans une petite poêle et quand elle est bien chaude, Mets tes épluchures de panais dedans. Pas toutes à la fois sinon tu vas faire redescendre la température.

Quand elles sont bien colorées (quelques minutes) tu les sors et tu les essuies sur un sopalin.

La séance de mixage :

Tu passes au mixeur plongeant ou au blender tes légumes encore chauds. Ajoute progressivement de l’eau de cuisson. Perso je n’en met pas beaucoup. J’aime bien quand c’est un peu consistant. Je trouve que ça cale beaucoup plus. Après tu doses, tu fais ta vie.

Là ça manque un peu d’eau quand même !

Je te conseille ensuite d’ajouter la crème fraiche, puis de corriger à la fin, en remettant un peu d’eau, jusqu’à la texture souhaitée.

Pour l’assaisonnement, je ne sale pas. Seulement à la cuisson. Par contre j’ajoute plusieurs tours de moulin à poivre, quelques pistils de safran, et un mélange du trappeur. C’est un mélange canadien à base de sucre, ail, oignon, poivron rouge, sel, sucre d’érable, poivre et coriandre. J’adore ça et ça colle très bien avec ce type de velouté. On peut ajouter quelque chose de plus fort pour relever, tout dépend des goûts…

Et voilà c’est prêt à servir ! On peut coller la marmite sur la table, ou alors faire un service à l’assiette, auquel cas, je dépose une petite quenelle de crème fraiche au centre, ainsi que les chips de panais.

Bon appétit ! (bien sûr)

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Le risotto thaï

Dans mon frigo j’ai : un chou chinois, des champignons, et je dois tout passer ce soir !

Le principe est tout bête, on va faire cuire ça un peu comme un risotto avec du riz thaï. Il te faut pour 2-3 personnes

  • – 1 oignon
  • – du riz thaï
  • – 1/2 chou chinois
  • – 3 bonnes poignées de champignons bruns ou blancs
  • – sauce soja
  • – huile d’olive
  • – bouillon de légumes, ou de poule (60cl environ)
  • – un peu de vin blanc

Fais chauffer ton bouillon.

Tu coupes l’oignon en petits morceaux et tu le mets à revenir dans de l’huile. Tranquillement, il ne faut pas que ça prenne de couleur. Puis tu jettes dedans les champignons et le chou chinois, tout ça coupé en petits morceaux.

Au bout de 5 min tu mets 1/2 verre de vin blanc, pour déglacer, et tu mets tout de suite le riz thaï. Mets la quantité que toi tu veux ! Mais en gros 1 verre, voire 1 verre et demi.

Ajoute ensuite le bouillon en 5-6 fois, comme un risotto. Et arrête quand tu vois que c’est suffisamment cuit. Tu peux ajouter à la fin la sauce soja (2 cuillères à soupe max, il faut pas que ça prenne le dessus) ainsi que de la citronnelle et du gingembre.

Si t’as besoin de plus d’infos sur le risotto, fais donc un tour ici !

Bon ap’ !

 

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La tatin de pommes de terre à la mandarine

Voilà, on est à peine sorti de Noël, qu’on pense encore à bouffer ! Avoue que toi non plus tu ne sais pas encore ce que tu vas cuisiner le 31 … Et bien je te propose la recette de Gilles Hémart, qui est en ce moment à la carte du restaurant l’Escapade à Tours. Donc si tu n’oses pas la faire, et que tu es quand même curieux de goûter, tu peux très bien aller la manger là bas ! 

Tu commences à connaître mon côté tordu, je suis prêt à aller assez loin dans les expériences culinaires et les mélanges. Mais bon, j’ai trouvé quand même un cran au dessus là … ! La pomme de terre ça peut paraître bizarre en dessert et à la fois, surtout quand elle est cuite là, c’est assez magique. On peut faire énormément de choses avec ce tubercule. J’ai envie de te dire : laisse toi tenter ! J’ai simplifié l’intitulé. Au restaurant le nom de ce dessert est :

« La pomme de Terre, cuite au caramel de Tonka comme une tatin, et crémeux de mandarine »

Les ingrédients : (pour 4 personnes)

Les chips de patate douce :

– 1 patate douce
Tu passes ta patate douce épluchée dans la mandoline, et tu fais des fines lamelles (1mm). Découpe les à l’emporte pièce pour avoir quelque chose de bien rond. Tu les disposes sur une grille, et tu vas les mettre au four en même temps que les pommes de terre, pour les laisser sécher. Si tu veux des chips bien droites, mets une plaque au dessus pour les aplatir. Sinon elles vont gondoler à la cuisson.

Le Caramel de tonka :

– 300 gr sucre
– 500 gr jus d’orange
– 500 gr jus de mandarine
1 gousse de vanille
1 fève de tonka
– 12 pommes de terre nouvelles ou ratte du touquet.
– de l’huile neutre
– un peu de sucre
– un peu de vanille en poudre ou extrait de vanille.
La fève de Tonka commence à se répandre en France. On la trouve dans toutes les épiceries fines, et elle a un goût vraiment très parfumé et assez peu descriptible.
Tu vas faire un caramel à sec. On ne va donc pas mettre d’eau dedans. Tu verses 1/3 de ton sucre en poudre dans le fond de ta casserole. Quand il commence à caraméliser, tu ajoutes le second tiers puis le dernier après la même étape. Ça va éviter au caramel au fond de brûler. Quand il est presque brun tu le déglaces avec le jus d’orange et le jus de mandarine. Fais ça en dehors du feu, et fais attention aux projections. Le mieux c’est de faire chauffer tes 2 jus pour que le choc thermique ne soit pas trop important. Quand tu déglaces un caramel, mets toujours une petite quantité, puis verse le reste.  Ajoute la gousse de vanille ouverte, et les tonkas rapées. Laisse réduire un peu. Tu vas voir, c’est dément le goût !
On va faire 2 cuissons pour les pommes de terre. Tu vas emballer chaque pomme de terre dans du papier alu, et mettre dedans un petit peu d’huile (type tournesol, neutre), un peu de vanille, et du sucre. On referme toutes les papillotes, et au four à 140° pendant 40 minutes.

l’odeur de la vanille est déjà hyper présente à la sortie du four

Ensuite on va éplucher toutes les pommes de terre. On les plonge dans le caramel de tonka (dans un plat à gratin) pendant 2h à 120° puis on les laisse 2h dans le four éteint pour continuer la cuisson.

Avant cuisson

Attention, il faut que le caramel arrive bien à hauteur des pommes de terres. Si tu as des plats trop grand il va falloir doubler les quantités de caramel. Vérifie bien avant … !

Après ! Tu remarqueras que le caramel a changé de couleur, forcément

Le Crémeux de tamarin :

– 200g de sucre
– 100gr de jus orange
– 5 à 6 grains de poivre de Phu Quoc
– 3 cuillères à soupe de concentré de tamarin (on peut en acheter dans les épiceries asiatiques type Paris Store)
– 25g de crème liquide entière
– maïzena
On utilise le même principe qu’au dessus. On fait un caramel à sec puis on le déglace hors du feu avec le concentré de tamarin et la crème puis le jus d’orange et le poivre
On laisse compoter gentiment puis on va le lier avec un roux blanc. Pour ça tu prends 20g d’eau que tu mélanges avec 10gr de maïzena. Tu mélanges ensuite ça avec un peu de ton crémeux puis tu verses le tout dans la casserole. Et voilà !

La Brunoise de mandarine :

– 3 mandarines
 – 200 gr eau
– 100 gr sucre
On va éplucher les mandarine et les gratter (on vire toutes les parties blanches) puis les pocher dans un sirop. Pour ça tu vas mettre à ébullition l’eau et le sucre ensemble. Hors du feu tu mets tes clémentines dedans pendant une dizaine de minutes en couvrant. Enfin, tu les égouttes et tu les tailles en brunoise (petits cubes).

La chantilly de mandarine :

– 200 gr crème liquide à 35% (30 à défaut. Tu peux trouver de la 35% dans des magasins type grand frais ou chez le fromager)
– 150 gr de jus de mandarine
– 20 à 30g de sucre
– 1 feuille de gélatine ou une cuillère de cremfix
Fais chauffer ton jus de mandarine avec le sucre. Dose comme tu le sens mais il faut garder quand même l »acidité ! Comme précédemment on va lier le jus de mandarine avec de l’eau et de la maizena.  Incorpore la feuille de gélatine que tu auras faite tremper 10 min dans de l’eau froide. Tu peux mettre de la chantifix si tu es végétarien, mais dans ce cas tu le fais dans la crème chantilly directement !
Fais refroidir sinon la chantilly va retomber.
Tu montes ta crème, mais pas trop ferme, ça sert à rien. Incorpore la chantilly tout doucement avec une maryse, en lui faisant des câlins.

Le coulis de mandarine :

– 200 gr jus de mandarine
– 75 gr sucre
– 1 cc piment doux
Faire moi chauffer tout ça jusqu’à ébullition. Arrête la cuisson quand ça se tient bien, et c’est prêt !

Le dressage :

Au moment de servir il faut que tes pommes de terres soient tièdes. Pas trop chaudes sinon la chantilly va retomber. Le mieux c’est le laisser dans un four à 60° pendant 1 petite heure. Elles seront chaudes à l’intérieur comme ça.
Dispose une fine couche de crémeux de tamarin avec un petit cercle à pâtisserie ou emporte pièce.
Ouvre les pommes de terre en deux avec un couteau sur la moitié de la hauteur, et verse de la chantilly (genre avec une douille St Honoré si tu as)
Dépose au centre de l’assiette la brunoise de mandarine, et fais des touches de coulis de mandarine. Pose tes chips de patate douce.
Si toi aussi tu veux te la jouer funky, ajoute des pousses de petits pois au dessus de la chantilly !
Et voilà le résultat ! T’avoueras quand même, qu’il y a pas mieux niveau défi, que d’arriver à faire manger des pommes de terre en dessert à tes invités sans rien leur dire … ! 😀
Encore merci à Gilles et Franck, de m’avoir donné la recette d’un de leur desserts à la carte du soir !
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Le trio de verrines apéro

Je vous présente mon trio de verrines préferé ! Il y en a deux végétariennes et une avec un bouillon de volaille, donc ça passe partout ! (Felindra, tête de tigre !) C’est en grosse partie une recette de Nathalie Beauvais (Trop Mad). Sa cuisine bretonne m’inspire beaucoup ! J’ai fait ça à ma sauce, en utilisant la gamme d’huiles « La tourangelle ». Et oui ! C’est local m’sieurs dames ! 

On va réaliser 3 verrines. Si tu te lances dans les 3, y a un peu de boulot quand même. La plus longue étant la dernière ! Il y en a une à base carotte – orange – cumin et sésame, betterave – pomme – noisette et la dernière à base de chou fleur – curry et oeuf truffé.

Chaque recette permet selon la taille des verrines d’en faire 10 à 15. C’est bon en solo, ou avec différents pains si on veut faire ça dans des grands récipients et que ce soit un peu plus consistant.

J’adore le goût des 3 (la première étant plus classique). Et en plus c’est hyper coloré et festif !  A toi de me dire ce que tu préfères !

Verrine carottes :

  • – 600g de carottes
  • – du cumin
  • – 10 cl de jus d’orange
  • – 6 cl d’huile d’olive
  • – 1 touche d’huile de sésame
  • – quelques graines de sésame

Fais cuire tes carottes à la vapeur (c’est mieux) ou dans une grande casserole pendant une 30 taine de minutes avec un peu de sel. J’te laisse vérifier la cuisson, il faut pas qu’elle tombent en bouillie. Si c’est trop cuit c’est pas top … Le must, pour un vrai goût de carottes, c’est de les cuire sous vide et à la vapeur !

Mixe les au blender ou au mixeur plongeant en ajoutant progressivement le jus d’orange, puis les huiles. Ajoute ce que tu veux d’huile de sésame à la fin. Attention c’est puissant ! Fais pareil avec le cumin. Et voilà !

Ajoute quelques graines de sésame au moment de servir ! Passe les à la poêle pour les griller un peu 😀

Verrine betterave :

  • – 300 g de betteraves (achètes-en des toutes prêtes, ou fait les cuire jusqu’à ce qu’elles soient tendres)
  • – 4 à 6 cuillères à soupe d’huile de noisette
  • – 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
  • – 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • – de la poudre de noisettes ou des noisettes mixées (mieux!)
  • – 1 pomme granny smith
  • – 1 citron

Mixe les betteraves avec les différentes huiles et vinaigre. Ajuste les selon ce que tu souhaites comme goût. J’aime bien que la noisette reste discrète quand même.

Fais toi de fins bâtonnets avec la pomme, et trempe les immédiatement dans le citron. Ça permet de donner du goût et d’empêcher qu’elle noircisse.

Au moment de dresser verse la poudre de noisettes ou les noisettes fraichement mixées. Je préfère la dernière pour donner du croquant. Prend des noisettes brutes, avec la peau pour donner un côté torréfié. d’ailleurs, n’hésite pas à passer la poudre ou les noisettes au four avec la peau pendant une 10zaine de minutes à 150°. Tu auras plus de peps avec le citron comme ça ! (merci de rien!)

Si t’aimes pas la betterave, tu verras que comme ça, tu vas l’aimer !

La verrine chou fleur :

Bon bah on est pas sorti des ronces ! Déjà parce que tu vas me dire : j’aime pas le chou fleur. Et de 2 parce que la recette est plus compliquée. Mais je t’assure, ça défonce !

  • – 1 chou fleur de 800g environ (t’éclate pas à tous les peser dans le magasin …)
  • – 40 gr de beurre demi sel (enfin !)
  • – 2 oeufs truffés
  • – 80 cl de bouillon de volaille (un vrai bon. Si tu connais pas essaie la gamme Ariaké, c’est celle que j’utilise)
  • – 1 jaune d’oeuf
  • – 25g de maizena
  • – 2 cuillères à café de curry
  • – 10 cl de crème fleurette 30%
  • – 1 pincée de sucre
  • – 1 peu d’huile d’olive infusée à l’ail

Alors les oeufs truffés c’est pas obligatoire, mais alors qu’est ce que c’est bon ! Tu en trouveras en cette période de fête très facilement. Tous les commerçants qui ont de la truffe les conservent dans des bocaux. Les oeufs puisqu’ils sont poreux, prennent alors l’arôme de la truffe ! Fais toi une omelette avec ça, tu vas kiffer !

Pour info ça coûte environ 1€ l’oeuf. Donc c’est pas hyper cher non plus !

Fais cuire les oeufs pendant 9 minutes. Evite la pleine ébullition. 80° ça suffit, et plus ça chauffe plus tu perds l’arôme de la truffe.

On va découper en bouquets le chou fleur (on découpe toutes les têtes quoi). Commence par en réserver un petit bout, qu’on va râper sur la verrine à la fin (MC chou-lard) Le reste, on le fait blanchir 3 minutes dans l’eau bouillante, puis on le plonge dans l’eau glacé, ou on le rince abondamment à l’eau froide.

Ensuite on fait chauffer le bouillon de poule, on met le curry et on fait cuire le chou fleur dedans pendant 20 min max. Pour éviter les concertos pour tube digestif en Ré mineur de mamie pendant les repas de famille, on veille à ne pas trop cuire le chou. Plus il est cuit, et plus il dégage du souffre. (et mamie aussi)

Tu égouttes le chou fleur mais tu récupères bien le jus de cuisson au curry (déconne pas). Tu remets le jus de cuisson sur le feu et tu le réduis un peu.

Ensuite on va faire comme si on faisait une sauce pour la blanquette. Si tu fais pas comme ça pour la blanquette, revois ta recette. Tu vas mélanger la maïzena au fouet avec une louche de ton bouillon. Ça te fait un truc super élastique.

Je sens qu’il te faut une photo

Tu remets une louche et tu continues. Ensuite tu re-verses ce mélange dans la casserole, et tu remues au fouet, comme si ta vie en dépendait. Garde l’ébullition pendant 3 minutes. Tu vas avoir une masse très sirupeuse. C’est parfait.

Maintenant tu mélanges ensemble ton jaune et ta crème. Tu vas recommencer le même procédé. Tu verses une louche du bouillon + maïzena dedans, puis une autre tout en fouettant. Et on remet tout ça avec le reste dans la casserole. On garde le fouet, et on remue jusqu’à l’ébullition. Et là, hop, t’enlèves tout ! Sinon tu vas cuire l’oeuf. Et ça c’est pas bien hein.

Tu vas faire fondre ton beurre dans une poêle (ouais y en a beaucoup, j’t’entends d’ici. Mais j’ai déjà diminué les quantités qu’il faudrait normalement). Tu l’emmènes noisette (couleur marron clair), et tu passes rapidement ton chou dedans avec la pincée de sucre pour caraméliser. Avant que ton beurre ne devienne noir (ça va vite) tu enlèves le chou.

C’est le moment où tu mets ton chou fleur bien doré dans le blender. Fais du bruit. Tu vas ensuite progressivement ajouter ce que tu viens de galérer à faire. Et tu t’arrêtes quand tu trouves que la texture et le goût te plaise. Moi je mets pas forcément tout. Ajoute à ce moment là 1 peu d’huile à l’ail, et refais un tour de manège. Et voilà, t’as fini. Tu peux rectifier le curry et l’huile si tu veux des goûts plus ou moins prononcés.

Vas y, goutte. Avoue, ça cartonne non ?

Au dernier moment tu écales tes oeufs et tu vas les râper. Si tu as une râpe microplane c’est le top, sinon une râpe classique, mais ça fera plus des pâtés. Il faut que les oeufs soient bien frais.

Tu dresses de la crème de chou fleur dans la verine, et mets un peu de râpé d’oeuf truffé. Si t’es chaud de la truffe, tu peux carrément ajouter une lamelle si t’en as. Pendant que tu joues de la microplane, passe le chou fleur cru que tu as gardé dedans, et ajoutes-en pour le croquant. (Cyril te regarde)

Et voilà ! T’es prêt pour l’apéro. Avec tout ça, t’as plus qu’à ouvrir une bouteille bien méritée !

Réponse à la question que tu vas me poser : bien sûr que tu peux mettre un bon bouillon de légumes à la place du bouillon de poule. Mais il y aura moins de goût. Mais je t’autorise parce que c’est Noël.

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Le seitan façon canard laqué

Chose promise chose due ! Il y a une dizaine de jours, j’ai eu la chance de franchir la porte des cuisines de l’Escapade, ce restaurant tourangeau dont je ne parle même plus, tant il est logique d’aller s’installer au moins une fois autour de cette table. Nous allons découvrir la première des trois recettes concoctées par le chef Gilles Hemart qui a accepté le défi de faire un repas de fête vegan. Un grand merci à lui, qui m’a fait découvrir des tas de choses, dont une de ses sauces fétiches, que je m’empresse de partager avec vous ! 

La cuisine n’a pas de limites. Et en cela j’admire les gens passionnés qui se renouvellent sans cesse. Et les chefs comme Gilles, qui partagent sans compter dans le simple but de transmettre. Même si je mange de tout, il m’arrive de manger végétarien ou vegan régulièrement. Sous « pretexte » de ne pas utiliser de produits carnés ou en dérivant, cette cuisine permet plutôt pour moi d’aller chercher des mélanges et saveurs incroyables, qui sont en fait très certainement la base de la cuisine que j’affectionne, celle qui surprend.

Après que l’on m’ait parlé de ce fameux Seitan dont je ne connaissais pas l’existence, j’ai voulu essayer ce produit. On m’a dit que ça pouvait ressembler à un canard laqué. C’est en fait un produit végétal à base de gluten (blé, épeautre, sarrasin …). On peut le trouver dans tous les magasins bio type biocoop. Je te conseille le seitan gourmet. Il faut compter 10€ les 250g. Tu en as du moins cher si tu veux essayer, mais le goût n’a rien à voir. C’est un produit hyper protéiné. Pour tous les amateurs de viande, comme moi, il ne faut pas s’attendre à comparer ça avec de la viande. C’est impossible !

Il y a quelques produits dans cette recette qui ne sont peut être pas simples à trouver, mais c’est l’occasion d’aller chercher un peu autour de chez vous. Je vais citer quelques boutiques tourangelles ici, où l’on peut trouver ce genre d’ingrédients. Je vous incite clairement, à tous les trouver, afin de reproduire au plus près cette recette. Cette recette peut paraître dure à réaliser, mais il n’en est rien. Il n’y a absolument rien de technique ! Afin de ne pas trop perturber le déroulé, (ouais, j’cause beaucoup), je remet la liste à la fin, avec les commentaires !

Les ingrédients : 

Le bouillon thaï pour le laquage : 
2 oignons
10 cl sauce soja sucrée
1l de jus d’orange
1/2l de jus de pomme
5 graines de cardamome verte
1/2 racine de gingembre
1 cc cannelle
1 étoile de badiane
1 cc curcuma
1 cc poivre de Sechuan
1 cc poivre de phu quoc
1 cc coriandre grains
1/4 de galanga
2 gousses d’ail
1 baton de citronnelle
4 feuilles de citronnier
100 gr de sucre
1 pomme
1 poire
1 combawa rapé
1 zeste de piment fumé au bois de figuier
1 bouquet de coriandre
2 brins de menthe
La vinaigrette :
– 1 cuillère à soupe  vinaigre de pomme ou de cidre.
– 6 cuillères à soupe d’huile d’olive
– 1 cuillère à café de citron
– quelques brins de coriandre
Accompagnement :
– 1 Pack Shoi
– de la puntarelle ou chicorée
– du fregola

Le bouillon :

On va faire revenir les oignons dans une cocotte. Pas coupés trop fin, sinon ils vont bruler. Quand ils sont dorés, on les déglace avec la sauce soja. On ajoute le sucre, et on laisse caraméliser.
On va ensuite ajouter les jus, les épices, puis les pommes, les poires, et des scoubidous (ouah). Elle était tellement facile que c’en est nul, et à la fois si je l’avais pas faite, tu serais pas resté (avoue…)
Bon, on déconne, mais la pomme et la poire tu les tailles en morceaux grossiers hein … (fils de pomme, wesh!)
Si quand tu mets les jus de fruits ton caramel durcit, pas de panique. Il va refondre en continuant la cuisson !

La cuvette est pleine de bouillon

On va laisser réduire. Tu peux y aller à feu fort, mais aussi à feu plus doux, ça durera plus longtemps et ça n’en sera que meilleur.
Une fois que tu as réduit de moitié au moins, coupe les herbes en gros morceaux (garde les tiges) et ajoute les. Tout de suite, on mixe au mixer plongeant ou au blender. Et on re-laisse réduire un tout petit peu.
Tu passes tout ça dans un chinois et tu récupères tout le jus. Tu presses bien avec une cuillère ou ce que tu veux, pour faire sortir tout le jus des fruits. C’est le meilleur !
Laisse ensuite encore réduire un peu.

Il est pas beau ton bouillon ? !

Tu vois, c’était quand même pas dur …

Les accompagnements :

Fais bouillir de l’eau et met la fregola à cuire 10-15 minutes, pleine balle.
Taille assez fin le pack shoi et la puntarelle. Fais mariner ça dans la vinaigrette en mélangeant tous les ingrédients, le temps de faire le reste. Ajuste l’assaisonnement sel poivre. Garde à température, pas au frais.

Le seitan :

On va faire cuire le Seitan, avec un peu d’huile, en commençant à feu vif.

Ce seitan est volontaire. Aucun seitan n’a été maltraité pendant le tournage

Verse ensuite le bouillon. Il va réduire et épaissir dans la poêle, en prenant la consistance d’une laque. Tu vas arroser très régulièrement le seitan. Penche ta poêle pour récupérer le jus avec une cuillère à soupe, et tu arroses. Retourne le aussi régulièrement. Laisse cuire tranquillement pendant 10 minutes à feu moyen.

Seitan fameux trois mâts fin comme un canaaaard

Le dressage : 

Verse le fregola et la salade vinaigrée. Pose moi le seitan dessus, artistiquement. Réalise des jolis points avec la sauce épaissie que tu as dans la poêle. Si tu veux la jouer classe tu prends ce qu’on appelle une cuillère plume (mais bon on en a pas tous à la maison …), sinon ça marche aussi avec un biberon de sauce.

Tu peux largement réaliser ta sauce la veille ou 48h à l’avance. Voir la faire en avance et la congeler. Comme ça au dernier moment, tu as juste à laquer le seitan 😉

Définitions  :

Le bouillon thaï pour le laquage :
Quelques graines de cardamome verte : dans la graine verte se trouvent des petites graines noires. C’est assez puissant, à utiliser avec parcimonie, et dégageant des arômes citron / menthe / poivre. Il suffit souvent pour rehausser un bouillon, d’écraser une ou deux graines et de les mettre dans le bouillon.
L’étoile de badiane : dit anis étoilé. C’est un fruit chinois. C’est le seul goût anisé que j’aime bien 😀 trouvable assez facilement aujourd’hui même en grande surface
Poivres, coriandre, épices … : vous trouverez tout ça en épicerie fine. En Touraine, chez Terre Exotique (Rochecorbon) ou le Palais des épices aux Halles. Terre Exotique a un site internet avec commande en ligne : https://www.terreexotique.fr/
Feuilles de citronnier : tout simplement les feuilles du citron. Trouvables chez n’importe quel maraîcher
Combawa : Ce citron vert un fruit asiatique. Autant, il n’a pas grand intérêt pour son jus, mais son zeste est lui d’une grande puissance. J’adore rehausser mes plats avec un petit coup de rapé en touche finale. Vous pouvez en trouver dans les magasins asiatiques type Paris Store. A Noël on en trouve facilement. Vous pouvez les congeler et les zester à l’envie. Ça se conserve très bien et ça décongèle immédiatement ! Ne l’achetez pas en poudre, la saveur n’a rien à voir !
Piment fumé au bois de figuier : pas simple à trouver. Cet arôme est pourtant dingue ! Vous le trouverez sur internet
Accompagnement :
 Pack Shoi : C’est un chou chinois pouvant être consommé cru ou cuit, et plutôt intéressant. On le trouve sans problème dans des enseignes type « Grand frais »
Puntarelle : C’est une chicorée sauvage italienne, qui pousse en hiver. On en mange surtout le cœur, blanc, et on peut bouillir les salades.
Fregola : Ce sont des pâtes italiennes en forme de billes.  Elles sont toastées au four à la fin du séchage. Cela leur donne un côté doré et torréfié. On peut les faire en risotto aussi ! A trouver dans les épiceries italiennes ou magasins spécialisés, ou elle arrive dans les grandes surfaces, au rayon italien
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L’oeuf sur le plat mega classe

Aujourd’hui c’est Dimanche. Mais c’est pas à prendre au pied de la lettre si tu lis cet article un Lundi. En tous cas, moi le dimanche, et des fois le lundi, j’aime bien faire des recettes, quand j’ai pas envie de faire les courses. Et je prend ce qui traîne dans mon frigo. On va apprendre à faire un oeuf sur le plat tip top avec le jaune qui coule ! Et comme c’est la couleur du week end, voici de quoi raviver les sens ! 

Oeuf au plat gastronomique

Pour faire cette super recette il te faudra pour 4 personnes :

  • – 4 oeufs
  • – 16 champignons + 6 pour la sauce
  • – 4 tranches de pain de mie
  • – 1 échalote
  • – de l’huile d’olive
  • – du vinaigre balsamique au soja Balsoy
  • – du persil plat
  • – 1 espresso
  • – de la crème fraiche liquide (ou du lait de soja)
  • – 1 bol de bouillon de volaille ou de légumes
  • – du beurre !

Je t’ai mis des équivalences si jamais tu ne prends pas de produits laitiers ou de viande.Ça ne change pas grand chose à l’essence de la recette. Tu peux enlever le beurre. Mais je vais être malheureux.

Le vinaigre réduit :

Tu prends 50 ml de vinaigre Balsoy que tu vas faire réduire dans une toute petite casserole à feu très doux. Il faut que ça chauffe lentement. Le vinaigre va s’épaissir jusqu’à devenir très sirupeux. En refroidissant tu vas pouvoir tirer des filaments comme avec du caramel. C’est assez salé puisque il y a de la sauce soja. Mais c’est la seule touche de sel que l’on va apporter à la recette. Tu peux aussi le mélanger avec 20 ml de vinaigre balsamique standard pour atténuer le goût. Et si tu n’as pas ce vinaigre, fais un mélange balsamique + soja !

La tuile :

Technique toute bête. J’avais vu ça sur une vidéo et je ne peux plus m’en passer. Préchauffe ton four à 180°

On va tout simplement prendre 2 feuilles de papier sulfurisé, on mets le pain au milieu, et on passe au rouleau.

rouleau à pâtisserie

Carré blanc sur fond blanc. Avec un rouleau à pâtisserie.

Quand tu as une épaisseur assez fine (2-3mm), tu vas mettre un coup d’emporte pièce de 90mm. Puis tu retailles dedans avec un de 50mm. C’est à peu près la taille du jaune.

cercles de pâtissier

Le truc rond dans le machin rond, Blanche Gardin valide !

Ensuite, on met un coup de pinceau en badigeonnant bien d’huile, et on cisèle quelques feuilles de persil pour parsemer sur la tuile. (Compte la taille d’un bouchon par cercle)

pain grillé huile d'olive

Remets une feuille de papier par dessus et pose une plaque perforée, ou une plaque pas trop lourde, pour éviter que le cercle ne se déforme à la cuisson.

On envoie ça au four pendant 12-15 min. Surveille bien il faut pas que ça crame, mais que ce soit doré quand même.

La sauce aux champignons :

Bon, moi j’ai pris des champignons bruns parce que j’avais ça dans le frigo. Mais bien sûr tu n’hésiteras pas à mettre les champignons que tu veux. Pour une fois que je te laisse le choix … Coupe moi tes champignons en petits morceaux.

Cisèle l’échalote comme un pro, bien fait, et tu me jettes un fond d’huile et de beurre dans la poêle. Tu fais chauffer, mais pas trop et tu fais suer les échalotes. C’est l’équivalent de « tu fais chier les échalotes », mais en plus poli. En gros tu les fais pas dorer. Tu les mets juste dans la poêle à feu doux. Du coup ce serait peut être plus français de dire VOUS faites suer les échalotes. (Rhhhôôôôôô)

Au bout de 3-4 min quand elles sont translucides, tu verses dedans un bol de bouillon, et tes champignons coupés en dès. Ou en morceaux. Ou en ce que tu veux. Et tu laisses cuire tranquillement. Le jus va réduire, c’est parfait.

champignons

Maintenant qu’on a un goût bien concentré en champignons, on va mettre un peu de crème. Mets en environ la même proportion qu’il y a de jus.

sauce crème champignons

Pas trop ! On est pas à la piscine !

Porte à ébullition, et stoppe la cuisson. Mets ça dans un récipient type verre doseur et passe ça au mixeur plongeant. Pas trop sinon ça va devenir de la purée. Il faut que ça reste un peu liquide, mets juste 2-3 coups ! Poivre moi ça généreusement, il faut que ce soit relevé. Surtout pas de sel ! (malheureux)

Les champignons toastés :

Prend tes champignons bruns (4 par personne) et fais chauffer une poêle très fort. Tu vas ensuite déposer les champignons chapeau vers le bas, directement dans la poêle, sans huile ni rien (ouais … je sais …). On va les faire toaster. Mais c’est plus pratique que dans un grille pain, j’t’assure. Tu peux aussi dire ça à tes invités : je vais toaster des champignons. Il vont te dire wouaaaa c’est la classe ! (mais bon, un rien les étonne …)

Laisse la poêle très très forte, et pendant 10 min tu touches pas, rien, nada. Tu vas voir, ô magie, toute l’eau de végétation des champignons va remonter pendant la cuisson, et il vont être noirs sur le chapeau. C’est simple, et c’est super bon. Ils vont te servir de base pour faire tenir ta tuile. (J’espère que tu l’as sortie du four entre temps d’ailleurs …)

L’oeuf :

Il n’y a qu’une règle ! Le faire au dernier moment !

Fais chauffer pas trop fort une poêle pas trop grande. On va tricher un peu. Et tu vas comprendre, pourquoi j’ai pas utilisé photoshop !

Tu vides tes blancs dans un bol, et tu gardes chaque jaune dans sa coquille (repose les dans la boîte). Tu mets un fond de beurre salé dans la poêle (non, on ne négocie pas) et tu verses tes blancs. Laisse cuire (ça va vite) et surveille bien que ton oeuf se détache. (sinon c’est que t’as une poêle pourrie ou que t’as pas mis assez de beurre -> bah ouais tu m’écoutes pas !)

blanc d'oeuf

Il a morflé, Casper.

Qu’est ce qui est jaune et qui attend ?

Quand c’est bon, comme sur la photo du dessus, tu vas mettre les jaunes sur les blancs, pour les reconstituer

oeuf au plat

J’ai trahi mon secret …

Tu remets un peu de beurre que tu passes tout autour de la poêle avec une pointe de couteau, afin qu’il passe sous le blanc (c’est à la fois sensuel, et hyper technique). Tout ça va aller très vite, le beurre devient « noisette » (marron) et il ne doit pas brûler ! Avec une cuillère à café, tu récupères le beurre sur les côtés et tu arroses les jaunes avec. Ça va leur permettre de cuire à la surface, et de se consolider avec le blanc (c’est beau, ça, le beurre, comme ça réunit les gens…). Et voilà ! Sors moi ça du feu immédiatement !

Fais glisser tes oeufs sur une planche à découper, avec du papier sulfurisé.Ça évitera que ça colle au cas où… Tu prends un emporte pièce de 100m, et tu vises bien, pour faire un beau découpage, comme quand t’étais petit. Tu passes donc une pointe de couteau pour les détacher du cercle.

Le dressage :

Tout est prêt ? Super. Tu te fais couler un espresso et tu vas en mettre dans ta sauce. Je te donne pas de dosage. Moi j’ai mis quelques cuillères. Il ne faut pas que le café prenne trop le dessus ! Et tu vas utiliser la mousse du café pour décorer ta tuile à la fin.

Prends tes oeufs et mets les dans les assiettes. (si tu veux garder les oeufs bien chauds, je te conseille de passer tes assiettes au four avant le dressage)

Pose ensuite les champignons retournés aux 4 coins cardinaux, et pose la jolie tuile dessus.

Ça a de la gueule nan ? C’est toi qui l’a fait !

Tu disposes ensuite tes pointes de caramel balsamique sur le cercle et tu les fais se croiser au dessus du jaune d’oeuf. Pose quelques feuilles de persil, quelques fleurs séchées. Fais le tour du plat avec ta sauce, et récupère l’écume du café pour la disposer artistiquement.

Voilà, tu as ta super entrée ! C’est simple, pas cher, et c’est super rapide à faire ! Au pire des cas, maintenant, tu sauras au moins faire un oeuf sur le plat !

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Les nouilles chinoises au brocoli

Aujourd’hui, on va faire des nouilles chinoises au brocoli. Pour ça, il nous faut des nouilles chinoises, et du brocoli ! (comique de répétition). C’est un plat que j’aime beaucoup quand il fait un peu froid, c’est léger, c’est végétarien, et des fois, ça fait du bien ! Bon, tu te plains tout le temps que mes recettes c’est difficile, mais alors là, franchement je me suis mis à ton niveau. Si t’es paumé, surtout tu m’arrêtes hein …

ça c’est la liste des ingrédients. Si t’as jamais vu un brocoli en vrai, ça peut être impressionnant.

Pour faire ce magnifique plat il te faut : (pour 2 personnes)

  • – des nouilles chinoises (ah ouais ?)
  • – un brocoli (ah oui ?)
  • – 1 gousse d’ail
  • – 3 oeufs
  • – 1 shot de sauce soja (essaie pas de boire ça cul sec, ça fait tousser)
  • – quelques cacahuètes et du sésame pour la déco
  • – de l’huile de sésame

L’organisation : (attention, mets ton réveil à sonner, prépare toi deux jours avant, tout ça hein …)

Prend 2 casseroles et fais chauffer de l’eau. (ah oui, désolé je t’ai pas fait de photo). Dans l’une des deux tu mets du gros sel, et pas dans l’autre. Si t’as un doute, met une étiquette sur chacune. Attends l’ébullition.

Dans la casserole avec du sel tu mets les brocolis que tu auras coupé en morceaux, avec une gousse d’ail que tu auras écrasée avec la paume de la main, et dans l’autre les nouilles chinoises. Prend bien ta respiration ça va se compliquer.

Quand tu peux planter la pointe d’un couteau dans les brocolis tu les égouttes. Pour les nouilles tu fais pareil, mais c’est plus galère de mettre un couteau dedans. Alors dis toi plutôt que tu attends 3-4 min et que sur le paquet, ça doit être marqué que normalement c’est cuit.

Ensuite, tu vas mettre une cuillère d’huile dans un wok, et tu jettes tes nouilles dedans. Si tu veux ajouter de la difficulté à cette recette, tu peux les jeter une à une dans le wok, en reculant d’1m50. Tu perds 1 point par nouille à côté. Si tu veux encore ajouter de la difficulté, mets le dernier album de Mylène Farmer.

Au bout d’une minute tu balances ta sauce soja ( #balancetasauce ) et tes brocolis avec un oeuf. En parallèle, tu bats tes 2 oeufs restants et tu les fais bien cuire en omelette (oui, avec du beurre).

Et voilà, quand t’estimes que c’est cuit, c’est que c’est fini. Tu remets un petit trait d’huile sur le plat, un peu de sésame, quelques cacahuètes, et t’as fait à manger en 10 min. Si t’es en manque, tu peux aussi mettre un peu de poulet.

Je ne veux plus jamais t’entendre dire que je ne fais pas de recettes faciles.

 

Je t’aime quand même.

 

photo de recette facile